Et si nous percevions différemment notre rapport à la pluie ?
Nous, qui toujours courons après le Soleil, en résonance peut-être à nos Terres Brûlées, le temps n’était-il pas venu d’abreuver cette Terre ? Vous avez le choix entre purification, contribution au processus de vie ou tout simplement de laisser suspendre le temps, là maintenant, en l’état présent. Le nouveau diapason du temps ne serait pas la seconde, mais la fréquence de la goutte d’eau qui tombe, inlassablement …
La mousson de l’Asie du Sud représente une parfaite concrétisation sur notre belle planète. Imaginez la scène : vous débarquez pour des vacances « paradisiaques » en fantasmant sur les belles plages aux cocotiers ensoleillées… et finalement pendant quelques jours d’affilés le ciel peut vous tomber sur la tête… mettant en péril tout vos plans de farniente ou d’explorations territoriales. Une douche tropicale « à ciel ouvert » bien au-delà de nos habitudes européennes…!!
Et si à la place des regrets, des énervements et des frustrations, on se connectait d’avantage au message de notre environnement direct, à ce moment là…
Et si « par hasard », n’y aurait-il pas écho avec toutes les larmes versées après une année difficile, une épreuve qui paraissait inacceptable ou encore une histoire de vie perçue comme épuisante ?
Symboliquement, l’eau c’est ce qui nous nettoie. Chaque goutte qui cascade nos corps est une occasion de se purifier, de lâcher les tensions et de rendre « ça » à l’ailleurs auquel cela appartient, à partir de maintenant…
Je vous invite à tester l’expérience : immobile, en marchant, en courant, en s’observant…. que se passe-t-il dans votre corps, vos émotions ? Comment vos pensées se régénèrent ?
Offrons nos larmes de tristesse et de joie à ce moment précis… et laissons voir quelles graines ont-elles arrosées …
Finalement, ne serait-ce pas le secret de la Danse de la pluie ?
Je vous invite à poursuivre cette expérience en consultations et ateliers.
—
Crédit Photo : Sébastien Monat
0 commentaires